Green Tech Journal

Bouygues et Interface s’engagent pour une construction bas carbone

Un débat a eu lieu entre le directeur du développement durable chez Bouygues, Fabrice Bonnifet, et Laetitia Boucher, responsable développement durable chez Interface pour l’Europe du Sud. Ce débat tournait autour des enjeux du secteur de la construction face à la montée du réchauffement climatique et au carbone.

Concernant les engagements de Bouygues, le groupe investit dans l’innovation et le déploiement de solutions durables pour la transition énergétique. Fabrice Bonnifet a confirmé l’engagement du groupe en faveur de la construction bas carbone. Le groupe Bouygues désire, en effet, construire durablement, toujours selon Fabrice Bonnifet. Le groupe met en avant quatre leviers d’action : revalorisation des bâtiments existants afin de les changer d’usage ou substituer les matériaux tels que le béton par des matériaux biosourcés comme la terre cuite, le bois, etc.

Les bâtiments hybrides à économie positive (BHEP) concilient un bilan financier positif et les spécificités environnementales innovantes font partie des solutions du groupe Bouygues. Dans la transition écologique du secteur, beaucoup de choses doivent être changées dans la conception-réalisation. Toutefois, la réhabilitation des bâtiments constitue un levier important.

Interface, pour sa part, se base sur 3 axes principaux pour réduire son impact négatif sur l’environnement : la performance des produits, la production et la supply chain. Depuis 1994, Interface a revu sa façon de fabriquer en essayant d’éliminer le gaspillage d’énergie et d’eau et les déchets. Ce spécialiste des revêtements de sol fabrique aujourd’hui 100 % de ses produits à l’aide des énergies renouvelables.

L’entreprise a développé une nouvelle sous-couche avec des matériaux innovants. Cette sous-couche, nommée CQuest Bio est constituée essentiellement de matériaux biosourcés. Le produit permet de réduire drastiquement l’empreinte carbone.

En tant que constructeur/promoteur, Bouygues a pour but d’aller au-delà de la réglementation afin de pouvoir tenir ses objectifs : réduire de 30 % ses émissions de GES d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone en 2050.

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