Depuis le 17 mai 2017, l’usine dijonnaise Francéole est en redressement judiciaire. Bien que le groupe ait réalisé un chiffre d’affaires de 29 millions d’euros en 2016, sa trésorerie ne peut pas couvrir ses besoins que jusqu’à fin septembre/début octobre.
L’un des deux sites de ce fabricant de mâts d’éoliennes pourrait ainsi être repris par le fonds de pension néerlandais Nimbus. Plus précisément, il s’agit de l’usine de Longvic, située près de Dijon et qui emploie actuellement une cinquantaine de personnes.
La proposition faite par Nimbus n’est que partielle, c’est-à-dire qu’elle ne concerne pas le deuxième site du groupe Francéole. Celui-ci se trouve à Creusot et emploie une centaine de salariés.
Le 24 juillet dernier, ce site avait déjà reçu une offre de reprise déposée par la société Matière. Ce repreneur ne garantissait que le maintien de 46 emplois et envisageait de diversifier l’activité de l’usine, notamment dans la construction des ponts métalliques.
L’offre déposée par Nimbus est une « lettre d’intention détaillée » proposant le maintien de la quasi-totalité des emplois sur le site de Longvic. Il entend également poursuivre la fabrication de mâts éoliens.
Cette nouvelle offre de reprise de Francéole devrait être examinée lors d’une audience qui se tiendra le 7 septembre prochain au tribunal de commerce de Chalon-sur-Saône. Cette audience pourrait toutefois être reportée pour permettre les éventuelles négociations.