La pollution de l’air affecte l’environnement et la santé humaine. Ce problème ne touche pas seulement le pays qui produit cette pollution, mais aussi ses voisins. Depuis des dizaines d’années, certaines régions relâchent ainsi un volume important de pollutions dans l’atmosphère qui impacte l’environnement dans les pays limitrophes.
Dans ce sens, plusieurs écologistes néerlandais ont récemment intenté un procès en forme de rappel à l’ordre pour les Pays-Bas.
Selon eux, la qualité de l’air dans le pays est mauvaise, et cela bafoue les droits fondamentaux de la population à bénéficier d’une bonne santé.
Les pressions judiciaires grandissent
Aux Pays-Bas, une juridiction nationale vient de contraindre le pays à mettre en œuvre une mesure d’urgence. C’est un plan fiable ayant pour objectif de rétablir la qualité de l’air. Cette décision a été prononcée le jeudi 7 septembre dernier.
En effet, le juge des référés du tribunal de La Haye a ordonné au gouvernement néerlandais d’instaurer des mesures d’urgence concernant la qualité de l’air. Plus précisément, il s’agit d’un plan dont l’objectif est de limiter le taux de dioxyde d’azote (NO2) et des particules fines (PM10) conformément aux normes imposées par la directive européenne sur la qualité de l’air ambiant.
Selon la juridiction nationale, tous les sites affichant ou susceptibles d’afficher des taux de pollutions au-dessus des valeurs limites devront être identifiés sous quinze jours.
Une bonne décision selon les écologistes néerlandais
Suite à cette décision, les associations Dissimilitude et Adem in Rotterdam ont avancé que c’est une mesure importante pour un air sain. Ainsi, elles saluent l’effort mené par l’État néerlandais pour mieux protéger la santé de ses citoyens.
Sharon Dijksma, la secrétaire d’État néerlandaise à l’environnement a argué que « L’air pur est vital » et que l’État est bien disposé à appliquer la décision de la justice. La représentante du gouvernement a encore tenu à souligner que le plan ciblera notamment les zones les plus polluées telles que les centres-villes, les zones industrielles, les zones d’élevages intensifs, etc.
Quoi qu’il en soit, l’État n’est pas encore sorti d’affaires. Il doit attendre les décisions du tribunal de La Haye, lequel devrait se prononcer à ce sujet le 14 novembre prochain.