En date du lundi 14 mai 2018, la présidente du Conseil régional d’Île-de-France, Valérie Pécresse, a annoncé que les expérimentations sur les véhicules autonomes commenceront en 2019 en Île-de-France.
La région financera la mise en place des infrastructures nécessaires pour ce projet, à hauteur de 100 millions d’euros. Ceci entre dans le cadre d’une stratégie nationale visant à autoriser des véhicules largement autonomes à rouler sur les routes françaises à l’horizon 2020.
Des bandes d’arrêt d’urgence sur les autoroutes A1, A6, A4 et A10 ont été ainsi transformées en pistes de circulation dédiées et connectées. Ils permettront de tester sur les routes des voitures autonomes jusqu’au niveau 5 d’autonomie.
Les voitures de niveau 4 dispensent le conducteur de tout devoir de vigilance. Ce dernier pourra donc réaliser d’autres tâches que la conduite (travailler sur un écran, regarder un film, etc.).
À ce niveau, l’automatisation de la conduite est encore limitée à des routes spécifiques, par exemple les autoroutes, et dans des conditions météorologiques classiques.
Les voitures de niveau 5, par contre, sont 100 % autonomes et peuvent rouler sur tout parcours, par tous les temps et dans certains cas sans conducteur à bord.
À partir de 2019, la France aura donc un cadre législatif permettant de mener une telle expérimentation sur l’ensemble du territoire.
Selon le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, la France fait actuellement face à une course mondiale quant au nombre de kilomètres parcourus par les voitures autonomes.
Il serait donc important pour le pays et ses acteurs industriels de ne pas se laisser distancer. Pour y parvenir, il faut ouvrir toutes les possibilités réglementaires aux industriels désireux de mener de telles expérimentations.
