Face à l’augmentation du prix des carburants, voici les mesures prises par l’État pour encourager la mobilité verte. Celles-ci peuvent être réalisées au quotidien et permettre aux ménages de passer à une mobilité plus propre.
En France, le gouvernement souhaite essentiellement décarboner les transports. Ce secteur est fortement lié aux émissions de carbone, et donc à l’augmentation du réchauffement climatique. À lui seul, ce secteur représente 30 % des émissions de CO2 dans l’hexagone.
L’État apporte déjà ses contributions en proposant des aides qui facilitent l’accès à une mobilité propre, et ce, grâce au bonus écologique et à la prime à la conversion.
Lorsqu’un particulier veut acheter un véhicule électrique, le gouvernement peut par exemple lui proposer jusqu’à 8 500 euros d’aides, soit 6 000 euros de bonus écologique et 2500 euros de prime à la conversion, sans condition de ressources.
Parallèlement, l’État encourage l’utilisation des alternatives plus écologiques comme la pratique du vélo et le covoiturage. Actuellement, le vélo est utilisé pour assurer 3 % des déplacements, mais la France veut faire passer ce taux à 9 % à l’horizon 2024.
Par ailleurs, sachez que gouvernement a alloué un fonds national de 350 millions d’euros en faveur des projets de création d’axes cyclables dans les collectivités locales.
Pour finir, n’oubliez pas que le gouvernement a déjà déployé des mesures d’incitations fiscales en faveur du verdissement des véhicules lourds. Ceux qui affichent une faible émission de carbone sont ainsi éligibles à un abattement fiscal, allant jusqu’à 40 % de la valeur d’achat du bien.