L’Europe demeure actuellement le leader mondial des installations éoliennes flottantes. La mer du Nord étant la principale région de déploiement, représentant 78 % du total européen, suivie de la mer baltique (14,1 %).
Selon WindEurope, la capacité éolienne offshore en Europe devrait représenter 24,6 GW à l’horizon 2020.
Pourtant, dans le secteur des éoliennes flottantes, il faudra encore réaliser des avancées dans le développement des fondations et des systèmes d’amarrage.
De nombreuses améliorations ont déjà été apportées dans ce secteur
Il faut dire que l’Europe investit en permanence dans des projets et conceptions innovants pour améliorer les performances, la maintenance et l’installation des éoliennes offshore flottantes.
Il y a par exemple les modèles de simulation développés par Nielson en 2006 qui déterminent l’analyse dynamique intégrée et le rôle de l’effet du contrôle de l’angle d’inclinaison des pales.
De nombreuses recherches ont également été menées sur l’éolienne flottante, à l’instar de l’étude axée sur les charges d’une éolienne en mer flottante au moyen d’une simulation entièrement couplée.
Outre les industries européennes précurseurs dans ce secteur, de nombreux autres opérateurs émergents sérieux s’intéressent aussi au développement et au déploiement de l’énergie éolienne flottante en mer, tels que la Chine, l’Amérique du Nord et le Mexique.
Il reste encore plusieurs défis à relever
Malgré les progrès réalisés dans l’éolien offshore, les professionnels dans ce domaine savent qu’ils sont toujours confrontés à des défis importants.
Parmi ces nombreuses difficultés, on cite par exemple le manque de navires appropriés pour l’installation et la maintenance des installations. En effet, ils doivent trouver continuellement des solutions de conception innovantes et faire face au manque de normalisation du secteur.
Sans oublier les fluctuations météorologiques qui constituent un autre obstacle important, outre le besoin d’augmentation de la capacité des grues et de l’espace.
L’un des plus gros défis concerne toutefois le type de fondation et le coût que cela peut engendrer. Pour l’heure, il faut trouver des solutions d’amarrage innovantes, rentable et de haute qualité.
De nombreux tests et observations ont par exemple confirmé que la méthode d’amarrage utilisant des poids était très efficace pour réduire les coûts.
Mais une plate-forme flottante peut aussi atteindre la stabilité grâce au ballast, aux amarres et à la flottabilité. Pour toutes ces raisons, la majorité des acteurs dans le domaine utilisent de nos jours une combinaison de ces trois méthodes de stabilité principales, ce qui génère des coûts importants.
Il reste donc beaucoup d’efforts à faire si on veut optimiser l’efficacité et la rentabilité de l’ensemble du système d’amarrage.