Au cours du troisième trimestre 2018, 67 installations ont produit et injecté du biométhane dans les réseaux de gaz naturel. La capacité d’injection franchit donc la barre d’un Térawattheure (TWh), soit une hausse de 51 % par rapport à la capacité totale enregistrée à la fin de l’année 2017.
Rappelons que le premier objectif de capacité d’injection du biométhane fixé par la PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie) en fin 2018 est de 1,7 TWh par an. Cet objectif a donc été atteint à 62 % à la fin du troisième trimestre de la même année.
Au cours des trois premiers trimestres 2018, 352 Gigawattheure (GWh) par an ont été installées, contre 164 GWh par an pour les trois premiers trimestres 2017. Par ailleurs, on a constaté que la grande partie du paysage a été constitué de petites installations dont la puissance est inférieure à 15 GWh par an.
Si on se réfère au dernier tableau de bord publié par le ministère de la Transition écologique, la France compte actuellement 556 projets en attente.
Leur capacité totale avoisine les 12 TWh par an à la fin du troisième trimestre 2018, soit une augmentation de 46 % depuis le début de l’année. On note également une augmentation de 12 % de la production de biométhane injecté dans les réseaux par rapport au trimestre précédent.
Enfin, il faut noter qu’environ 60 % des capacités installées se concentrent dans 4 régions, à savoir les Hauts-de-France, le Grand Est, le Pays de la Loire et l’Île-de-France.