Il existe de nombreuses études qui analysent les emplois de la transition écologique. Elles concernent toutes les branches d’activités et les différents secteurs à des échelles territoriales.
Pour sa part, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) a publié une infographie, selon laquelle près de 4 millions de personnes exercent actuellement un métier dans l’économie verte.
Parmi les secteurs concernés, on cite l’économie circulaire, l’éolien, la filière bois-énergie et la méthanisation, avec des emplois à tous les niveaux de qualification (conducteur d’engin, diagnostiqueur de déchets, agent de tri, techniciens de maintenance et d’exploitation, soudeurs, etc.).
Selon l’infographie, l’ADEME estime que le nombre de nouveaux emplois dans les secteurs qui dépendent des énergies fossiles vont atteindre 340 000 en 2025, et plus de 900 000 à l’horizon 2050.
Cela dit, la transition écologique se veut un secteur prometteur en termes de création d’emplois. Il faut aussi savoir qu’elle présente des avantages économiques non négligeables. Selon le rapport d’une étude réalisée par un groupe d’ONG et de syndicats concernant les passoires énergétiques, le nombre de bâtiments de classe E et G pourrait doubler entre 2017 et 2020.
Ceci devrait permettre la création de 125 000 emplois, et surtout permettre à l’État de gagner 37,6 milliards d’euros, pour un investissement public évalué à 4,7 milliards d’euros.