Selon Stéphane Renie, directeur RSE pour le gestionnaire de flottes ALD Automotive, les véhicules électriques ont la cote auprès des flottes d’entreprises. En 2018, ils représentaient environ 2 % des immatriculations totales des véhicules d’entreprise, soit un taux similaire à celui des particuliers.
Le niveau d’électrification va encore augmenter
Stéphane Renie a souligné que l’offre de véhicules électriques va encore se densifier. Les flottes d’entreprise pourraient donc prendre de l’avance en ce qui concerne le niveau d’électrification. L’une des principales raisons est l’apparition des citadines comme Renault Zoe, un modèle idéal pour l’auto-partage. On retrouve également des SUV électriques compacts qui répondent aux besoins des commerciaux et des modèles prémium qui conviennent aux cadres dirigeants.
Un coût inférieur, mais une valeur de revente plus basse
Si les véhicules électriques font actuellement l’apanage des entreprises, c’est parce qu’ils ont un coût total d’utilisation et de maintenance inférieur à celui des véhicules à moteur thermique. À titre d’exemple, on peut actuellement trouver des véhicules dont l’autonomie peut aller jusqu’à 350 km, ce qui répond parfaitement aux besoins de certaines flottes. Le seul problème est que leur valeur de revente reste plus basse, comparée à celle des véhicules conventionnels. C’est aussi un point à considérer, car pour les flottes d’entreprises, les véhicules sont généralement revendus au bout de quelques années.