Un groupe d’experts de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) s’est récemment réuni et a conclu que le chantier de l’EPR de Flamanville risque encore une fois d’être retardé. Selon la gendarme du nucléaire, huit soudures présentent des anomalies. Elle a donc demandé à l’électricien EDF d’engager des travaux pour pouvoir les réparer.
Pour rappel, le réacteur nucléaire de troisième génération de la centrale de Flamanville devait être mis en service en 2012. Mais cette date a été différée à mainte reprise, impliquant en passant des surcouts.
L’an dernier, des «écarts de qualité» sur huit soudures ont été constatés par le groupe d’expert. Celles-ci se situaient au niveau des tuyauteries du circuit secondaire principal reliant le générateur de vapeur et la turbine dédiée à produire l’électricité.
Le patron d’EDF, Xavier Ursat, s’est toutefois dit confiant que l’ASN va accepter le maintien en état des anomalies constatées. Selon lui, il sera très difficile, voire impossible, de faire les réparations sans devoir tout casser. De plus, il estime qu’une telle opération n’apporterait rien de plus en matière de sûreté.
EDF a annoncé qu’il est encore en train de poursuivre des négociations avec l’ASN, laquelle devrait se prononcer sur la question d’ici quelques semaines.