Selon une étude menée par ABCD Agency, les viandes ovines et bovines sont accusées de ne pas être écologiques. En effet, leurs empreintes carbone et environnementales sont jugés trop lourdes. Les pays qui consomment le plus de viande sont ainsi considérés comme les plus gros pollueurs.
Cette situation a été déjà évoquée par le CITEPA (Centre Interprofessionnel Technique d’Études de la Pollution Atmosphérique) lors de la COP 21.
Selon cette institution, l’agroalimentaire est depuis quelques années l’un des secteurs les plus polluants. Chaque année, il émet plus de 32,1 millions de tonnes équivalent CO2.
Ceci intègre les gaz polluants produits à partir de la naissance des bêtes jusqu’à leur sortie vers l’abattoir, en passant par leur élevage.
Les résultats de l’étude menée par ABCD Agency confirment donc les chiffres avancés par le CITEPA, lesquels sont basés sur les données mises à disposition par l’ONUAA (Organisation des Nations unies pour l’alimentation).
A ce sujet, l’ONUAA a indiqué que le bœuf et l’agneau émettent, respectivement, environ 30,86 et 35,02 kg de CO2 par unité de viande produite.
Parmi les pays qui consomment le plus de viandes, on retrouve l’Argentine, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis. Au sein de l’Union européenne, le Luxembourg se place en tête, suivi de la Suède et du Danemark.
En ce qui concerne la France, elle se trouve en 17e position, avec une consommation moyenne de 23 kilos de viande de bœuf par personne et par an.