L’impression 3D se répand aujourd’hui suite à sa démocratisation. Des questions se posent sur ses effets sur l’environnement.
De nombreux domaines recourent aujourd’hui à l’impression 3D : industrie pharmaceutique, électronique, automobile, aérospatiale, agroalimentaire et de construction. Dans le secteur de BTP, plus particulièrement, la fabrication additive apporte innovation et simplicité.
Le recours massif à l’impression 3D pose cependant un certain nombre de problématiques environnementales. Et pour cause, la plupart des matières utilisées dans l’impression sont des plastiques issues des énergies fossiles. C’est pour cela que de nouvelles entreprises conçoivent et mettent en avant aujourd’hui des filaments d’impression à base de déchets plastiques recyclés. Parmi ces entreprises figure Armor 3D. Celle-ci propose des matériaux imprimables, fabriqués à partir des objets recyclés, comme les toners d’imprimantes, les pots de yaourt et divers autres déchets plastiques. Par ailleurs, une autre start-up néerlandaise a trouvé une technique en vue de la revalorisation des déchets alimentaires.
En France, la loi anti-gaspillage, entrée en vigueur en 2020, impose quelques axes prioritaires, comme la réutilisation des déchets dabs l’impression en 3D des nouvelles pièces, la création de nouveaux produits et la réparation et l’amélioration des composants.