L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (Anses) est inquiète pour les moisissures, qui jouent beaucoup sur la qualité de l’air intérieur.
Elle publie un rapport et un avis suite à sa saisie par la Direction Générale de la Santé et la Direction Générale de la Prévention des Risques, qui datait de janvier 2014.
En France, entre 14 et 20% des logements seraient concernés par les moisissures, souvent dues à l’humidité qui s’infiltre par les murs extérieurs, les fenêtres ou les toits.
Ces moisissures apparaissent plus volontiers en automne et en hiver, où l’humidité de l’air est plus importante. Un chauffage ou une ventilation inefficaces peuvent aussi être à l’origine du développement de ces moisissures.
Les champignons qui se développent produisent des spores reproductrices qui se retrouvent en suspension dans l’air, puis naviguent dans notre système respiratoire, où elles ont des « effets avérés », par exemple sur le développement de l’asthme chez les enfants.
À l’heure actuelle, l’Anses aimerait voir naître une réglementation en France, car il n’en existe pas, ainsi que l’amélioration des connaissances des acteurs du bâtiments sur ces moisissures si dévastatrices.
Sans oublier le cas des professionnels, aussi exposés aux moisissures sur leur lieu de travail !