En mai, l’amendement « sécheresse » à la loi sur la sécurité alimentaire a été approuvé par le Sénat italien. Cet amendement permet l’expérimentation en champ des « Techniques d’Évolution Assistée » (TEA), qui jusqu’à maintenant étaient uniquement autorisées in vitro. Ce tournant majeur, soutenu par les parlementaires de droite, profite à l’agriculture italienne et à la recherche en innovation génétique.
Les TEA, une évolution des OGM, induisent des mutations avec l’utilisation de gènes de la même espèce, rendant ces mutations similaires à celles qui pourraient survenir naturellement. Les chercheuses Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna ont été récompensées du prix Nobel de chimie en 2020 pour leurs travaux en la matière.
Grâce aux TEA, de nouvelles caractéristiques peuvent être ajoutées aux plantes pour augmenter leur résistance aux maladies et à la sécheresse, ou pour augmenter leur productivité. L’Italie, gouvernée par une coalition de droite, ouvre ainsi la voie à la recherche en biotechnologies végétales et à l’édition du génome. Alors que de nombreux pays du monde font confiance aux OGM, espérons que d’autres pays européens suivent l’exemple de l’Italie, car l’avenir de l’agriculture est en jeu et pour le moment, l’Europe est en retard.