Dans la plupart des recherches microbiologiques, on utilise la chambre anaérobie en tant qu’équipement de sécurité. C’est le matériel requis pour cultiver ou faire des recherches sur les microorganismes et les bactéries anaérobes, autrement dit ceux qui ne supportent pas l’air ambiant. Le rôle de la chambre anaérobie consiste donc à isoler ces bactéries de manière à les protéger de l’air ambiant.
La chambre anaérobie
Également appelée station anaérobie, chambre de Freiter ou encore incubateur, est constituée d’une enceinte protégée au sein de laquelle on peut incuber les anaérobes. Ces souches de bactéries ne peuvent ni vivre ni se développer en présence d’oxygène. Elles sont responsables de trois familles d’infections : les gangrènes gazeuses, les intoxications et les infections mixtes.
Un milieu exempt d’oxygène ou en anaérobiose comme une chambre anaérobie offre des conditions optimales pour réussir l’incubation de ces bactéries. D’autant qu’il est possible de contrôler sa température interne selon les conditions d’incubation requises. La station anaérobie est, donc, munie de système de purification de gaz pour créer l’anaérobiose. En général, ce système utilise des mélanges gazeux (H2, N2, etc.). Elle intègre aussi des systèmes de suivi et de contrôle permettant de voir en temps réel l’évolution de la culture microbienne dans chaque boîte de Pétri. Le nombre de boîtes de Pétri dépend de la capacité de la chambre anaérobie.
La culture microbienne dans une station anaérobie
Avant de cultiver ou d’incuber les souches microbiennes, il faut, d’abord, les prélever et les transporter. Dans le cas d’une étude phénotypique par exemple, on fait appel à la technique de l’hémoculture. Celle-ci requiert l’ensemencement d’un flacon contenant de l’oxygène et d’un second flacon en anaérobiose. Vient, ensuite, la phase l’incubation proprement dite.
On incube, généralement, les anaérobes dans un milieu gélosé au sang, sous une température avoisinant les 37 ° C au sein d’une chambre anaérobie. Leur développement peut demander plusieurs heures, voire plusieurs jours. Pour éviter la rupture de l’anaérobiose, les opérateurs du laboratoire examinent les échantillons en utilisant les systèmes dédiés et les manipulent via des manchons.
La chambre anaérobie permet l’incubation de cellules ou tissus en hypoxie, d’organismes micro-aérophiles et de bien d’autres souches. Grâce à ce dispositif, les échantillons sont protégés de l’air ambiant et des contaminants.
Où se procurer une chambre anaérobie pour la recherche ?
Chaque expérimentation en anaérobiose peut demander des conditions ou des caractéristiques spécifiques. Il convient, alors, de s’adresser à un professionnel pour trouver la chambre anaérobie adaptée ou pour personnaliser le modèle. Jacomex est parmi les leaders mondiaux dans ce domaine.
La conception et la fabrication de solutions de confinement n’a aucun secret pour la marque Jacomex. Elle propose, aujourd’hui, des gammes d’incubateurs de haute qualité aux chercheurs du monde entier.
- La gamme GP (Campus)
La GP (Campus) est une gamme de boîtes à gants standards avec une haute performance et adaptée aux travaux de recherche en microbiologie, en pharma-médical, etc. C’est une station anaérobie purifiée, dont l’unité de purification est compacte (<1 ppm O2/H2O). Outre les expérimentations en anaérobiose, ses applications sont également multiples, notamment celles exigeant une atmosphère contrôlée.
- La gamme GP (Concept)
La GP (Concept) est une gamme de boîtes à gants polyvalente garantissant un haut niveau de sécurité. C’est aussi une chambre anaérobie purifiée (<1 ppm O2/H2O) disponible en modèle standard, mais qui peut être personnalisée au niveau des dimensions, du nombre de faces de travail, des caractéristiques techniques et des accessoires. Tout dépendra du cahier de charge du client. Grâce à sa polyvalence, ses applications sont également très diversifiées. Cette boîte à gants assure à la fois la protection des expérimentations et la sécurité des opérateurs.