Le rachat de Suez par Veolia est finalement approuvé par la Commission européenne, après une longue bataille entre les deux concurrents.
L’obtention d’une telle autorisation est soumise à un certain nombre de mesures. Veolia doit, d’abord, assurer que les activités de Suez en France fassent l’objet d’une cession. Celles-ci portent sur la gestion des déchets et de l’eau municipale en France. Veolia doit également céder la quasi-totalité de ses activités dans les services mobiles de l’eau dans l’Espace économique européen. La cession doit aussi porter sur la grande majorité des activités de Veolia dans la gestion de l’eau industrielle en France et une partie des activités de deux entités dans la transformation des déchets dangereux.
L’objectif de ces divers engagements est d’éviter la concurrence entre les deux entreprises. Le rachat, quant à lui, permet à Veolia de devenir un leader mondial en termes de transformation écologique. Cela vient du fait qu’il acquiert la plupart des activités de Suez réparties dans plusieurs pays : États-Unis, Espagne, Australie, Royaume-Uni et Amérique Latine.