Decoset a récemment annoncé une réduction substantielle de la quantité de déchets traités dans son usine du Mirail, passant de 290 000 tonnes à 240 000 tonnes. Cette réduction est due à l’accent mis sur la réduction de la production de déchets par habitant d’ici 2050 et au refus d’accepter 100 000 tonnes de déchets externes provenant d’autres régions.
En conséquence, l’usine du Mirail est passée de 290 000 tonnes à 240 000 tonnes qui aura pour conséquence d’augmenter de 3 à 5 euros le prix de la tonne de déchets traités à Toulouse. Cette décision a des implications pour les autorités locales et les habitants de la région, qui doivent réfléchir attentivement à leurs futurs plans de gestion des déchets.
La consultation publique de Decoset a débouché sur l’engagement de construire un nouvel incinérateur sur le site de l’entreprise ainsi qu’une réduction de 35 000 tonnes de la quantité de déchets à traiter. En outre, Decoset vise une réduction de 23 à 29 % par habitant d’ici 2050. Ce refus de traiter des déchets externes provenant d’autres régions entraînera une légère perte de revenus pour Decoset et une augmentation des prix pour les personnes qui se débarrassent de leurs déchets dans la région de Toulouse.
Les élus et les habitants des Hautes-Pyrénées doivent tenir compte de cette décision dans l’élaboration de leur stratégie de gestion des déchets. L’obligation faite à toutes les collectivités locales de réduire de 50 % la mise en décharge d’ici à 2025 les oblige à élaborer un plan qui assure une gestion efficace des déchets tout en réduisant les coûts globaux. Ce sera d’autant plus difficile que la décision de rejeter les déchets externes a des répercussions sur les autorités locales et les résidents qui doivent réfléchir à leur propre avenir à la lumière de cette nouvelle. En fin de compte, une stratégie durable et intégrée de gestion des déchets est essentielle pour créer un environnement sain et parvenir à une croissance économique à long terme.