Chaque foyer français génère chaque année des centaines de kilos de déchets, dont une partie reste non recyclable malgré les efforts croissants en matière de tri. Si le tri du verre et des emballages est désormais bien ancré dans les habitudes, certains déchets continuent de finir dans les poubelles noires, connues sous le nom de déchets industriels banals (DIB). Une question persiste : que deviennent ces ordures impossibles à recycler ?
Quels sont ces déchets ?
Les déchets non recyclables incluent divers objets du quotidien tels que les ampoules, rasoirs jetables, tubes de dentifrice, protections hygiéniques, couches pour bébés, polystyrène, litières de chat, stylos ou encore tickets de caisse. Ces derniers, en particulier, ne sont plus imprimés systématiquement depuis peu afin de réduire les volumes d’ordures ménagères. Ces déchets, qui ne peuvent pas être transformés en nouveaux matériaux, doivent être jetés dans les DIB, distincts des bacs dédiés au recyclage.
Que deviennent ces déchets ?
Une fois collectés, les DIB suivent plusieurs voies. Certains sont incinérés pour produire de l’énergie ou de l’électricité, tandis que d’autres sont enfouis dans des centres de stockage équipés pour éviter les contaminations et produire du biogaz. Enfin, une partie de ces déchets termine malheureusement dans la nature, accentuant la pollution. La gestion des DIB reste un défi majeur pour limiter leur impact écologique et répondre aux enjeux du réchauffement climatique.
