Les émissions d’obligations vertes ont frôlé les 120 milliards de dollars en 2017. Ce chiffre émane de Climate Bonds Initiative (CBI) à l’échelle mondiale.
Cette institution a affirmé que le volume total d’obligations climatiques émises dans les 4 coins du globe a affiché une hausse de 48% par rapport à celui de 2016 qui, rappelons-le, était évalué à 81 milliards de dollars.
De nouveaux pays commencent actuellement à emboiter le pas aux Etats-Unis. Ce dernier étant considéré comme un majeur en termes d’émissions d’obligations destinées à financer la lutte contre le réchauffement climatique.
De nombreux émetteurs publics ou parapublics qui se sont ainsi lancés dans la finance verte. On retrouve par exemple l’aéroport de Mexico, la ville du Cap, la province de la Rioja en Argentine, l’entreprise Malaisienne spécialisée dans l’énergie solaire Tadau Energy, etc.
Bien que le rapport final portant sur la publication de l’année n’ait pas encore été publié par CBI sur les obligations climatiques, un rapport sommaire semestriel laisse apparaître que la France était le leader l’année dernière, avec près de 12 milliards de dollars d’émissions.
À titre de comparaison, les États-Unis et la Chine n’ont émis que 9 milliards de dollars et 8 milliards de dollars d’obligations vertes pour la même période.
Cela démontre que le marché des obligations vertes en France est bien dynamique et que cela a atteint une certaine maturité.