Un plan d’investissement vert s’étendant sur 3 ans est proposé par l’AIE (Agence internationale de l’énergie) afin de relancer la croissance, le climat et les créations d’emplois. Ce plan de relance énergétique de plus de 880 milliards d’euros a été dévoilé par l’organisation, sise à Paris.
Cet investissement permettrait de relancer de 1,1 point la croissance et créer ou sauver jusqu’à 9 millions d’emploi annuellement, bien qu’il ne représente que 0,7 % du PIB mondial. En même temps, la pollution et les émissions de dioxyde de carbone seraient diminuées et une grande partie de la population pauvre accéderait à l’électricité.
Affiliée à l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), l’agence présente un programme qui se focalise sur 30 thématiques : allant du prolongement des centrales nucléaires jusqu’à l’augmentation de véhicules sobres et propres en passant par développement de l’hydrogène. Avec comme points clés : l’amélioration des réseaux électriques, l’efficacité énergétique dans l’habitat et le développement des énergies renouvelables comme le solaire.
L’AIE a souvent été critiquée par les ONG, spécialistes de la défense de l’environnement, après la publication de son plan. Selon Reclaim Finance et Oil Change International, le rapport fait l’impasse quant à la nécessaire sortie des hydrocarbures et s’obstine à ménager toutes les formes d’énergie. Ces derniers estiment également que les recommandations de l’Agence internationale de l’énergie ne s’alignent pas toujours avec l’objectif de la limitation du réchauffement à 1,5 °C.