Comme tous les acteurs de l’électricité, l’ouverture de données de production et de consommation est pour Engie une étape incontournable. Le but est de permettre à ses clients de devenir des consom’acteurs, plutôt que de rester de simples consommateurs.
Dans ce sens, la société entend ouvrir les données de son parc éolien situé à Haute-Borne. Ce qui fera d’Engie le premier groupe industriel énergétique français à tester l’open data.
La digitalisation, la décarbonisation et la décentralisation, sont en effet les trois piliers principaux d’Engie pour la transition vers les énergies renouvelables. C’est notamment pour cela que le groupe a lancé son outil de pilotage big data centralisé maison dénommée Darwin.
D’une part, c’est un outil de supervision qui permet de réaliser plusieurs tâches comme la détection d’un dysfonctionnement, le repérage d’une intrusion, la gestion à distance de la marche et l’arrêt d’une éolienne, etc.
D’autre part, Darwin permet de réaliser une maintenance prédictive, de répondre à certaines questions posées par les utilisateurs, de fournir les données temps réel aux opérateurs du groupe, etc.
Si Engie projette d’ouvrir les données de son parc éolien en Haute-Borne, c’est également pour lui permettre de renforcer la production et la maintenance de ses turbines.
Selon Ghislain de Pierrefeu, senior manager du cabinet Wavestone, l’open data ne présente pas de véritables enjeux vu que les données ne sont pas vraiment confidentielles.