Suite à la réunion du groupe de travail éolien qui s’est déroulée le 29 janvier dernier, le ministère de la Transition écologique et solidaire a officialisé la libération d’une zone à enjeu militaire s’étendant sur plus de 9 000 km2.
Rappelons qu’en 2014, le ministère des armées avait libéré environ 14 % des zones dédiées à l’entrainement au vol en basse altitude. Cette fois, il a décidé de réévaluer ce périmètre, libérant ainsi plus de 9 000 km² de zones à fort potentiel éolien.
Le mardi 29 janvier, le ministère avait également souligné que des systèmes de balisage seraient entrés en vigueur à compter du 1er février 2019. Cette nouvelle mesure a pour but de réduire la gêne visuelle pour les riverains. En effet, le balisage lumineux peut devenir gênant pour les riverains qui aiment contempler le ciel étoilé, notamment lorsque l’éolienne est visible depuis leur maison. Comme chaque installation est balisée par des flashs, dont la portée peut aller au-delà des 20 km, cela peut donc poser problème, avec la multiplication des éoliennes géantes.
Entre autres, l’arrêté du 23 avril 2018 impose de synchroniser les systèmes de balisages lumineux. Il prévoit également la mise en place d’un système de balisage fixe et circonstanciel, c’est-à-dire un balisage qui se met uniquement en marche lorsqu’un aéronef volant est en approche. Les pouvoirs publics et d’autres intervenants du secteur éolien et aéronautique s’efforcent actuellement de trouver des solutions techniques à ce sujet.