Si vous n’arrivez pas à traiter efficacement vos eaux usées avant de les évacuer dans la nature, vous risquez de rompre l’équilibre du milieu aquatique et d’appauvrir le sol en nutriments.
Besoin d’un dispositif fiable pour assainir vos effluents domestiques au quotidien, vous n’aurez que l’embarras du choix.
Dans ce dossier, nous allons aborder le sujet de l’épuration des eaux écologique et des différentes options envisageables : filtre à coco, filtres plantés et micro-station d’épuration.
L’épuration des eaux écologique avec un filtre coco
C’est un système écologique spécialement conçu pour compléter l’épuration des effluents après leur prétraitement par une fosse toutes eaux. Il peut aussi être associé à une ancienne fosse septique dans le cadre d’une remise aux normes de l’assainissement.
Le filtre coco dispose d’un bassin basculant qui peut être remplacé par une plaque transpercée pour permettre aux effluents de s’étaler sur toute la surface du filtre.
Ce dernier étant composé de fibres de coco capables de fixer facilement les bactéries responsables de l’épuration. Après l’étape de filtration, les eaux clarifiées sont envoyées vers la terre pour être dispersées ou pour s’y infiltrer.
Quand utiliser le filtre à coco ? Ce dispositif est à recommander si vous avez une préférence concernant les équipements naturels et que vous souhaitez en même temps d’avoir un système prêt à poser et à employer.
C’est aussi la solution idéale pour bénéficier d’un assainissement compact qui s’intègre parfaitement à votre paysage. En plus, le filtre coco n’utilise pas d’électricité !
Le filtre planté
Le filtre planté est considéré comme une des filières à privilégier pour l’assainissement écologique, étant donné que son rendement épuratoire va jusqu’à plus de 95 %. Il peut assurer le traitement complet des eaux usées, sinon être associé à d’autres solutions de prétraitement telles qu’une fosse toutes eaux.
Comme son nom l’indique, c’est un filtre constitué de graviers sur lesquels des végétaux sont plantés. Le tout est placé dans un bassin. Pour les plantes, on peut par exemple utiliser des joncs, des massettes ou des roseaux.
En réalité, les bactéries épuratrices vont se fixer sur les racines des plantes pour pouvoir se développer et clarifier les effluents domestiques. Parallèlement, le filtre planté produit de l’humus au lieu de générer des boues comme c’est le cas dans certains dispositifs d’assainissement.
Seul inconvénient : son intégration paysagère est moins bonne, puisqu’il n’est pas enterré !
La micro-station d’épuration
Pour finir, faisons un tour ensemble autour de la micro-station d’épuration. Au premier abord, ce système peut paraître moins écologique étant donné qu’il consomme de l’électricité pour fonctionner. Cependant, cette solution s’avère intéressante sur le long terme puisqu’elle ne requiert aucun remplacement du média filtrant.
De plus, la surface nécessaire à sa mise en place est considérablement réduite (environ 5 à 10 m2). Ce qui lui procure de nombreux avantages : facilité d’installation, coût de la pose réduit, moins de matériaux à recycler en fin de vie, etc.