Ce vendredi 16 février, le gouvernement du Gabon a annoncé dans un communiqué que la SEEG, une filiale de la multinationale française Veolia, a été saisie temporairement. Il a également affirmé son intention de rompre le contrat de distribution d’eau et d’électricité qui a été conclu avec cette enseigne au Gabon.
Une structure ad hoc sera donc mise en place pour assurer la gestion de la SEEG pendant la période de transition. Cette même entité sera en charge de la finalisation de la rupture contractuelle avec Veolia, selon les normes en vigueur.
Pour mémoire, le gouvernement gabonais s’était déjà plaint de coupures fréquentes d’eau à Libreville. À cette époque, il avait menacé de résilier le contrat d’approvisionnement en eau et en électricité avec Veolia. Rappelons que cette dernière distribue actuellement de l’eau potable à environ 100 millions de personnes aux quatre coins du globe.
Interrogé sur cette réquisition de la SEEG, Veolia à Paris n’a pas encore donné son avis. Toutefois, la société a déclaré dans un communiqué que la SEEG a été déçue par la décision soudaine prise par le ministère de l’Eau et de l’Énergie du Gabon. Elle déplore non seulement la rupture soudaine de la convention de concession, mais aussi l’usage brutal des forces de l’ordre gabonaises lors de la réquisition de l’entreprise.