Selon les chiffres constatés au 2e trimestre 2017, la France risque de ne pas atteindre ses objectifs européens d’énergies renouvelables (EnR) en 2020.
D’après le bilan publié récemment par le Commissariat général au développement durable (CGDD), les EnR restent la quatrième source d’énergie primaire de l’Hexagone, après le nucléaire, le pétrole et le gaz. Ces chiffres émanant du CGDD sont basés sur la consommation énergétique finale brute de l’année 2016.
Bien que la France demeure encore en queue de peloton concernant le niveau de consommation finale énergétique des ménages provenant des EnR, l’essor de ces énergies présente toutefois de belles perspectives d’avenir. Notamment grâce aux nombreux dispositifs incitatifs ayant été mis en place dans tout le territoire en vue de promouvoir ce secteur.
Au cours du premier trimestre 2017, de nombreux projets de raccordement ont été déployés, notamment dans les secteurs de l’éolien offshore, le solaire et la méthanisation. Par ailleurs, si on considère les chiffres publiés par le service des statistiques du ministère de la Transition écologique et solidaire, la part des EnR dans la consommation finale brute d’énergie de la France est passée de 9,3 % à 16,0 % entre 2006 et 2016, soit une hausse de près de 7 points sur les dix dernières années.
Malgré le retard de la France dans le domaine des EnR, tout porte donc à croire que l’année 2018 sera encore une année de croissance pour ces énergies qui permettra d’atteindre l’objectif prévu par la loi de transition, c’est-à-dire d’atteindre le seuil de 32 % en 2030.