Selon un nouveau rapport du cabinet de conseil Ipsos, le scepticisme à l’égard des véhicules autonomes est le plus élevé aux États-Unis et au Canada.
Selon un communiqué de presse, Ipsos a interrogé plus de 21 000 adultes dans 28 pays sur l’acceptation des véhicules autonomes, les caractéristiques les plus demandées, les modèles de propriété potentiels et les options de régulation.
Les résultats de cette étude ont montré que près de 6 personnes sur 10 se considèrent comme des « automobilistes » et 81 % estiment que la voiture qu’ils conduisent reflète leur personnalité, du moins dans une certaine mesure.
Ainsi, la réticence des américains à adopter cette nouvelle technologie serait donc liée à sa forte identité en tant que culture automobile.
Il convient également de noter qu’environ une personne sur quatre aux États-Unis « n’utiliserait jamais » un véhicule autonome.
Bien entendu, les opinions peuvent changer avec le temps, mais pour le moment, la situation aux USA et au Canada contraste fortement avec celle en Chine, où le soutien à la promotion des véhicules intelligents est beaucoup plus important.
Cela dit, le soutien aux États-Unis et au Canada semble toujours assez élevé, ou du moins suffisant pour permettre aux entreprises désireuses de trouver un marché favorable dans ce secteur.
Enfin, le rapport souligne une légère divergence politique concernant les opinions favorables sur les voitures autonomes. Ainsi, 59% des démocrates sont favorables au soutien de cette évolution technologique, alors que 46 % des républicains seulement partagent le même avis.
On pourrait donc s’attendre à ce que ce sujet se transforme en un « sideshow » politique d’ici quelques années, comme cela s’est déjà produit avec le géant Tesla.