L’an dernier, le groupe de transport public, contrôlé à 70 % par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) et 30 % par la Caisse des Dépôts du Québec, a enregistré une augmentation de 10 % de son chiffre d’affaires. Non seulement sa rentabilité opérationnelle en France était en hausse, mais Keolis poursuit aussi sa croissance à l’international.
Un chiffre d’affaires d’environ 6 milliards d’euros
Plus exactement, Keolis a annoncé un chiffre d’affaires de 5,93 milliards d’euros en 2018. Plusieurs raisons expliquent cette réussite, à savoir les nombreux contrats majeurs qu’il a remportés en fin 2017 et l’an dernier.
Le groupe a également enregistré de très bons résultats dans l’ensemble des métiers et à travers le lancement du contrat au Pays de Galles (le record de la société) et d’autres contrats aux Pays-Bas, en Allemagne, en Australie ou en Angleterre.
Un réel exploit sur le marché urbain et à l’international
Force est de constater que le groupe a perdu quelques opportunités importantes à Nîmes et à Angers en matière de transport urbain. De plus, le renouvellement de son contrat à Brest n’est pas certain.
Pourtant, Keolis a réussi à augmenter ses recettes commerciales dans les grands réseaux urbains, et il a réussi à décrocher trois contrats à Nancy, Chambéry et Bourg-en-Bresse, lesquels étaient entrés en vigueur le 1er janvier 2019.
Enfin, rappelons que près de la moitié du chiffre d’affaires du groupe est basé sur ses activités à l’international. D’année en année, il continue d’étendre sa présence en dehors du territoire hexagonal, en développant ses activités en Europe, en Chine ou encore en Inde, par exemple.