Le 20 juillet dernier, le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot et la ministre chargée des Transports Elisabeth Borne ont mis en lumière les engagements de l’Etat en faveur de la mobilité propre.
En effet, le gouvernement veut solliciter la contribution des collectivités pour promouvoir la mobilité plus propre et solidaire.
Dans ses propos, Nicolas Hulot avait annoncé que le gouvernement veut miser sur la généralisation des zones à faibles émissions (ZFE) ou zones à circulation restreinte.
À l’horizon 2020, les quatorze agglomérations – où des dépassements répétés des valeurs limites d’exposition au dioxyde d’azote sont souvent constatés – devraient avoir mis en place des ZFE. Émis généralement par les voitures fonctionnant au diesel, le dioxyde d’azote est très toxique.
Ces quatorze agglomérations sont :
- Grenoble
- la Martinique
- la vallée de l’Arve
- Lyon
- Marseille
- Montpellier
- Nice
- Paris
- Reims
- Saint-Etienne
- Strasbourg
- Valence
- Toulon
- Toulouse
L’objectif de cette initiative est de démontrer que les véhicules individuels peuvent être remplacés, dans de nombreux cas, par d’autres moyens plus respectueux de l’environnement tels que le vélo, le transport en commun ou encore le covoiturage.
Chaque collectivité est libre de définir le périmètre de la ZFE et de choisir les plages horaires des catégories de véhicules concernées. En d’autres termes, le gouvernement ne souhaite pas mettre en place une obligation, mais plutôt un partenariat avec les collectivités.
Grâce à la mise en place de ces ZFE, Nicolas Hulot avance que la France pourrait réduire de 12 % à 15 % ses émissions de gaz polluants d’ici 2022.
De façon plus globale, elles devraient permettre d’atteindre l’objectif de neutralité carbone du pays, à savoir de sortir du diesel et de l’essence avant 2025.