Une mission a été récemment confiée au député girondin Benoit Simian (LREM) dans le but de faire le point sur le verdissement du parc ferroviaire en France.
Il a remis son rapport à la ministre des Transports, Élisabeth Borne, le 22 novembre dernier. Dans ce document, l’ancien cadre à la SNCF propose deux solutions.
La solution à court terme : les trains à batteries
Benoit Simian suggère que cette technologie mérite encore d’être exploitée. En effet, les trains utilisant des batteries peuvent aider la France à répondre à une partie de ses besoins, notamment durant la période de renouvellement du parc diesel.
Toutefois, cette technologie est déjà disponible sur le marché, même sans le soutien de l’État. Selon le député, l’État devrait donc se focaliser sur l’autre option, à savoir l’utilisation de l’hydrogène comme carburant.
La solution à plus long terme : les trains à hydrogène
Cette technologie développée par Alstom est garantie « zéro émission » et elle est déjà utilisée en Allemagne.
Leur atout ? Au lieu de dégager des éléments polluants, les trains ne produisent que de la vapeur d’eau condensée. Pour la France, l’objectif est de faire rouler des trains à hydrogène sur ses voies ferrées à partir de 2022.
Ceux-ci pourront donc relier plusieurs villes comme Tours-Chinon, Tours-Loches et Bordeaux-Périgueux-Limoges. Mais le soutien de l’État est encore nécessaire pour parvenir à remplacer le millier de trains régionaux roulant encore au gazole par des trains à hydrogène en 2035.