D’ici 2022, un parc constitué de 80 éoliennes devrait voir le jour au large de l’estuaire de la Loire. Cette installation sera implantée à environ 12 à 20 km du littoral, sur le domaine public maritime : au total, le parc coutera près de 2 milliards d’euros et aura une puissance de 480 MW.
Le parc devrait être opérationnel en 2020, mais cette date a été repoussée à l’horizon 2022 à cause de certains recours.
Un projet controversé
Trois associations qui font partie du collectif « Défense de la mer » ont décidé d’attaquer la société Parc du Banc de Guérande à laquelle la mise en œuvre de ce projet a été attribuée. Cette filiale d’EDF Énergies nouvelles a été autorisée à installer et à exploiter le parc éolien de Saint-Nazaire pour environ quarante ans.
Selon le collectif, le choix de la zone d’implantation (qui s’étend sur 78 km²) a été réalisé sans concertation. L’étude d’impact du projet serait également insuffisante, ce qui pourrait présenter une menace pour la biodiversité.
Les recours ont été rejetés
Récemment, la Cour administrative d’appel de Nantes a statué sur ce sujet. Plus précisément, elle a rejeté les recours du collectif « Défense de la mer », en confirmant la légalité de l’arrêté préfectoral de 2016 qui autorise l’exploitation d’un parc de 80 éoliennes en mer à Saint-Nazaire.
La Cour a également déclaré que l’étude d’impact était suffisante et que l’appel d’offres ne faisait pas l’objet d’une quelconque irrégularité. Bien entendu, les requérants pourront encore introduire une requête devant le Conseil d’État dans un délai de deux mois. Celle-ci doit toutefois se baser uniquement sur des questions de droit.