L’hydrogène ne cesse de susciter l’intérêt des chercheurs depuis l’Hydrogen Council, réalisé à Davos en 2017. En effet, cet élément apparaît comme l’excellente alternative pour la décarbonation des divers secteurs économiques les plus émetteurs de gaz à effet de serre.
Si l’hydrogène attire autant d’attentions, c’est parce qu’il est à même de prendre le rôle de catalyseur dans le cadre de la transition énergétique. Aujourd’hui, la demande annuelle mondiale en hydrogène grimpe jusqu’à 70 millions de tonnes. Son avantage réside dans le fait qu’il restitue quatre fois plus d’énergie comparée à l’essence, et ce, à poids égal. Il peut ainsi être utilisé dans diverses applications : production de piles à combustible, alimentation des véhicules électriques, production d’électricité dans des sites isolés, etc.
L’hydrogène, dans le cadre de son processus d’exploitation, ne produit que de l’eau. Deux techniques existent pour produire un tel élément : l’électrolyse de l’eau et la transformation d’énergies fossiles. La première solution s’avère être la plus écologique dans la mesure où son empreinte carbone est moindre. Sa mise en œuvre nécessite cependant des infrastructures et un budget colossal.