C’est une bonne nouvelle dans la transition énergétique, notamment dans la lutte contre le réchauffement climatique. À l’occasion de la présentation d’une nouvelle stratégie énergétique qui s’est tenue le 24 octobre dernier, le ministre de l’Industrie a affirmé que l’Italie veut abandonner ses centrales à charbon d’ici 2025.
Une décision que 26 des 28 États membres de l’ONU ont soutenu au mois avril dernier. En réalité, ces derniers ont promis de ne plus investir dans de telles installations à compter de 2020.
Dans ce sens, le plus grand fournisseur italien, ENEL, a d’ores et déjà annoncé son projet de ne plus ouvrir de nouvelles centrales à charbon.
Cette décision vise principalement à renforcer la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Elle fait suite à celle prise par le Portugal, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. L’enjeu de cette initiative est de taille puisque l’énergie nucléaire couvre 15,6 % de la production électrique du pays.
Rappelons que, depuis 30 ans, ce pays voulait déjà sortir du nucléaire suite à la catastrophe de Tchernobyl. En 1987, le gouvernement a en effet organisé un référendum à l’issue duquel les Italiens ont majoritairement dit non à l’atome.
Afin de relever le défi énergétique du XXIe, l’objectif du renoncement au charbon sera donc intégré dans la feuille de route nationale pour l’énergie qui sera publiée le 10 novembre prochain.